Transformation numérique du système de santé: première séance du groupe spécialisé Gestion des données
L’échange de données et les interactions entre les acteurs du secteur de la santé doivent être optimisés. Une concrétisation et une priorisation auront lieu d’ici une prochaine réunion de la Confédération en novembre 2022.
La pandémie de COVID-19 a démontré qu’il faut améliorer la gestion des données dans le système de santé. En effet, disposer de normes uniformes est important pour ne récolter qu’une seule fois les données nécessaires et pouvoir les réutiliser plusieurs fois et les échanger par la suite. Il est ainsi possible non seulement d’économiser, mais également de garantir l’échange d’informations à jour et de qualité, de fournir des soins plus efficaces et d’améliorer les possibilités de recherche. C’est pourquoi, en janvier de cette année, le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de l’intérieur, en collaboration avec la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé, de créer un groupe spécialisé dans l’optique d’uniformiser la gestion des données dans le système sanitaire. Il s’agissait aussi de prendre en compte les initiatives des acteurs concernés.
Ce groupe s’est réuni pour la première fois le lundi 19 septembre 2022. Y sont représentés, en plus de la Confédération et des cantons, les hôpitaux, le corps médical, les pharmacies, les assurances maladie, l’industrie pharmaceutique active dans la recherche, les milieux de la science des données et les prestataires informatiques du système de santé. Le groupe a identifié les principaux thèmes généraux pour réussir la transformation numérique, par exemple: la récolte et la consolidation des flux de données pour réduire la charge de travail ; l’utilisation d’identifiants explicites pour personnes et entreprises dans la santé; la fixation de sets minimaux pour le transfert de données, afin d’éviter les doublons; et l’harmonisation des registres dans le système sanitaire.
Le groupe spécialisé Gestion des données entend élaborer une compréhension commune et globale de l’architecture, définir des normes communes, s’assurer qu’elles soient créées et reprendre au besoin les normes internationales existantes. Ces dernières doivent être largement soutenues par les acteurs et adoptées, après consultation, en tant que recommandations nationales. Par la suite, les membres du groupe spécialisé et les organisations représentées devront tous mettre en œuvre les normes approuvées et ainsi grandement contribuer à numériser le système de santé.
Source: Office fédéral de la santé publique
