Malgré la crise du coronavirus, nous sommes toujours autorisés à nous promener dans les bois et dans les champs. On continue également à travailler dans les secteurs de l’horticulture et du paysagisme ainsi que dans les exploitations et les entreprises forestières. En Suisse, les tiques sont fréquentes dans les forêts, les champs et les jardins.
Bien qu’il n’existe pas de protection absolue contre les maladies transmises par les tiques, quelques règles simples permettent de réduire considérablement le risque de piqûre.
- Éviter les taillis et les broussailles en forêt et au jardin pour ne pas entrer en contact avec des tiques.
- Porter des vêtements fermés de couleur claire (sur un fond clair, les tiques se voient mieux et s’enlèvent facilement avant d’avoir eu le temps de piquer leur hôte).
- Vaporiser un spray anti-tiques sur la peau et les vêtements.
- Examiner sa peau après toute activité en forêt ou au jardin.
- En cas de tique fixée sur la peau: l’enlever le plus rapidement possible en utilisant un tire-tique ou une pince à épiler.
- L’OFSP et la ZHAW proposent une appli de prévention «TIQUES» qui permet de documenter les piqûres de tiques, de s’informer et de recevoir des alertes.
Anja Zyska Cherix, médecin du travail à la Suva, recommande une vaccination contre les tiques (comme l’OFSP) à toutes les personnes qui séjournent régulièrement en plein air et en particulier à celles qui travaillent dans les champs ou en forêt. «Le vaccin contre les tiques protège contre l’encéphalite à tiques. Cette maladie peut être déclenchée par un virus qui est transmis à l’homme par une piqûre de tique infectée», explique la spécialiste à la Suva. Dans les branches professionnelles qui présentent un risque de piqûre de tique élevé, les frais de vaccination sont pris en charge par l’employeur.
Chaque année, la Suva et les autres assureurs LAA enregistrent quelque 11 000 piqûres de tiques. Dans le droit des assurances, les piqûres de tiques sont considérées comme des accidents. Elles génèrent des coûts d’environ 12,4 millions de francs par an. Quelque 90 % des piqûres de tiques se produisent dans le cadre d’une activité de loisirs. Dans le contexte professionnel, les piqûres de tiques sont plutôt rares. Certains métiers, comme celui de forestier-bûcheron, présentent toutefois un risque de piqûre de tique particulièrement élevé.
Source: Suva
Infos complémentaires
Pour en savoir plus sur la question des tiques, nous vous proposons de lire l’interview de notre médecin du travail Anja Zyska Cherix sur suva.ch: Se protéger des tiques .
Vous trouverez d’autres conseils importants dans notre brochure d’information «Attention aux tiques!».
Vous pouvez également vous adresser au Centre national de référence pour les maladies transmises par les tiques CNRT pour toute demande sur le sujet.